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Les voici, revêtus, pour quelque lawn-tennis,
Du pantalon d’un blanc de craie ;
Et, le long de leur corps, tourne comme une vis
Le veston à quadruple raie.
Les voici tous, traînant à travers l’univers
Et leurs mœurs et leur idiome,
Et conservant, sous les climats les plus divers,
L’illusion de leur at home.
Des Anglais ! des Anglais !! encore des Anglais !!!
Dans leur promenade éternelle,
Ils feraient à la terre, en unissant leurs plaids,
Une ceinture… de flanelle.
À Cannes, à Menton, tout le long de la mer,
Parmi les baisers de la brise,
J’en ai vu, j’en ai vu fuyant pendant l’hiver
Les noirs brouillards de la Tamise ;