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À ce moment, rouge de feux,
Le soleil, se couchant dans l’onde,
Vient éclairer sa tête blonde
Et se jouer dans ses cheveux,
Si bien que sous cette auréole
On dirait, descendant du Ciel,
Quelque vierge de Raphaël
Qui tient l’enfant et le console.
Et je pensais par devers moi,
Devant ce tableau tout intime :
« Nature ! ô Nature sublime !
Combien admirable est ta loi !
Loin de ces êtres qu’elle adore
La mère s’en va pour jamais…
Mais en sa fille tu permets
Qu’elle puisse exister encore !