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Mais une force l’ensorcèle,

Le turbulent…

C’est l’enfant qui tient la ficelle

Du cerf-volant.


Ainsi, dans ce monde où nous sommes,

Combien souvent

Nous voit-on rester, pauvres hommes,

Bas dans le vent !

Le grand ciel libre nous appelle,

Affriolant…

Mais une main tient la ficelle

Du cerf-volant.


En vain le vent léger nous pousse

Bien loin, là-bas ;

La main qui nous tient, ferme et douce,

Ne lâche pas :