Page:Normand - Les Moineaux francs.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Puis voici la lisière et, sous le bois plus clair,
Un éblouissement d’azur et de grand air ;
Un immense horizon de plaines ondulées ;
La rivière fuyant dans le fond des vallées ;
La route, serpent gris au milieu des blés d’or,
Se montrant, se cachant, puis se montrant encor ;
Devant moi, blanc rideau plein de taches vermeilles,
Un champ de sarrasin tout bourdonnant d’abeilles,
Et là-bas, au lointain, sous le soleil en feu,
La mer — fond de décor — mettant son long trait bleu.