Page:Normand - Les Moineaux francs.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Plus d’une fois, sans doute, un ennui me troubla…
Mais mon âme bien vite en était délivrée :
Je le précipitais d’un coup au fond de la

Septembrale purée !


Je vivais doucement, sans caprices mauvais,
Sans rêver, moi petit, l’existence des princes,
Et m’estimant heureux quand je pouvais en paix

Lécher mes badigoinces !


J’aimais les prés fleuris, les oiseaux, le ciel bleu,
Le soleil flamboyant ainsi qu’un nez d’ivrogne ;
Et mon bois de Meudon valait bien, vive Dieu !

Votre bois de Boulogne.


Croyez-moi, mes enfants : vous en demandez trop
À ce monde où chacun de vous se désespère ;
Vous êtes des gourmands qui voulez du sirop

Toujours dans votre verre.