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Et leur naïf amour a pour cadre idéal
Un paysage exquis, où la lune se lève
Parmi les fins roseaux d’un étang de cristal…
Et la belle comtesse rêve.
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« Oh ! qui m’emportera là-bas,
Loin de ce monde triste et las,
Loin de cette ville morose,
Dans ce pays des soleils d’or
Où la nature est un décor
Illuminé par un ciel rose !
Oh ! qui pourra me revêtir
De cette robe bleu saphir
Brillant à la clarté des lampes !
D’un coup de pinceau merveilleux
Qui donc allongera mes yeux
En les relevant vers les tempes ?