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Tes pères l’ont fait, vertubleu !
Et tout bon chien chasse de race :
Petit soldat, arrête un peu,

Que l’on t’embrasse !



Et sitôt qu’il fut embrassé
D’une paternelle accolade,
Voilà le cher petit blessé
Qui reprend sa lente balade.
Il retourne au front d’ici peu,
Nous a-t-il dit, et « ça lui tarde » :
Petit soldat, mon bon « p’tit fieu »,

Que Dieu te garde !