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LES COMMUNIQUÉS




1914.


Ah ! quelle émotion nous saisit, brusque et vive.

Chaque matin et chaque soir,

Quand l’heure sonne enfin où le journal arrive,

Apportant la joie ou l’espoir !


Entre nos doigts fiévreux tremble la feuille blanche…

Chacun la regarde, anxieux,

Et notre cœur, qui sur cet inconnu se penche,

A lu plus vite que nos yeux…