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La chair meurtrie,
N’ont d’autre but que de guérir
Tous ceux qui faillirent mourir
Pour la Patrie.
Ô sœurs françaises, nobles sœurs
Qui calmez en vos bras berceurs
Tant de misères,
En ces temps sombres et troublés,
Déjà chères, vous nous semblez
Cent fois plus chères.
Vous joignez à votre bonté
Le dévouement, la charité,
Aigrettes pures,
Qui remplaceront désormais
Les invraisemblables plumets
De vos coiffures…
En vous déjà l'on aimait tout,
La douceur, la grâce, le goût