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Moi (si je suis encore au monde)
J’aurai cette ivresse profonde
De pouvoir m’exempter du bal,
Et rattraperai, je l'espère,
Les mauvaises nuits de naguère,
Tout, intérêt et capital.
Dans mon lit, sans prêter l’oreille
Au vent qui gémit au dehors,
Je me dirai : « Ma femme veille…
« Ma fille danse… et moi je dors ! »