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II

SUR LA FALAISE



Assis sur la falaise et dominant la grève,
Je me laisse bercer au hasard de mon rêve.

C’est l’été, c’est la douce et splendide saison…
Le brouillard du matin estompe l’horizon.

Il traîne, sur la mer tranquille et pailletée,
Le mystère léger de sa gaze argentée.

À mes pieds le village encor tout endormi
Avec ses toits pointus n’apparaît qu’à demi ;