Page:Normand - Aiol.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
lxiij
aiol

place des plus honorables parmi les monuments de la littérature du moyen-âge.


Il nous reste quelques mots à dire de la façon dont nous avons conçu cette édition. Nous avons reproduit notre manuscrit sans tenir compte des contradictions d’orthographe qu’il peut contenir ; nulle part nous n’avons essayé de rétablir la langue du poëme, et les formes picardes, dues au remanieur, se rencontrent dans la partie en vers de dix syllabes à côté des formes ordinaires. Ce n’est que dans les cas, relativement assez rares[1], où le ms. est véritablement fautif, que nous avons fait des corrections[2], et nous avons alors reproduit en note la leçon que nous avons rejetée ; les lacunes que nous avons reconnues ont été notées ; les miniatures du texte indiquées ; et un Glossaire que nous avons essayé de rendre le plus complet possible a été ajouté au poëme, suivi d’un Index de noms de personnes et de lieux, qui sera, nous l’espérons, de quelque utilité à l’onomastique de l’épopée française. Notre tâche, du reste, nous a été rendue facile par l’obligeance bien connue de notre maître et ami, M. G. Paris, qui a revu les épreuves de cette édition et nous a prodigué les conseils bienveillants de son érudition et de sa critique si fermes et si sûres.


Paris, novembre 1877.

  1. Nous avons parfois respecté certaines fautes contre la déclinaison, qui sont imputables volontairement au remanieur.
  2. Les crochets [] indiquent les lettres ou les mots qu’il faut suppléer, les parenthèses ( ) ce qu’il faut retrancher.