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mon ennemi mortel (p. 267) ; c’est lui qui m’a fait exiler, c’est lui qui est l’auteur de toutes nos infortunes. » Montesinos supplie son père de le laisser aller à Paris, Grimaltos y consent, Montesinos part (p. 268). Montesinos arrive à Paris ; son pauvre accoutrement excite les quolibets du peuple. Il arrive au palais du roi[1] (p. 269). Le roi dînait avec don Tomillas ; après le repas, il joue aux échecs avec lui. Don Tomillas triche, Montesinos l’accuse devant tout le monde ; Tomillas veut le souffleter, Montesinos s’empare de l’échiquier, lui en décharge un coup sur la tête et le tue. On l’arrête (p. 270). Le roi intervient. Montesinos lui apprend qui il est : « Si j’ai eu tort, » dit-il, « punissez-moi ; si j’ai eu raison, rappelez le comte et la comtesse. » Le roi acquiert la preuve de la perfidie de Tomillas (p. 271). Il envoie chercher don Grimaltos et

  1. Le passage suivant, qui correspond aux v. 886 ss. et 1943 ss. du texte fr., est ici beaucoup abrégé :

    Ya se parte Montesinos
    Para en Paris entrar,
    Y en entrando por las puertas
    Luego quiso preguntar
    Por los palacios del rey
    Que se los quieran mostrar.
    Los que se lo oian decir
    Dél se empiezan á burlar ;
    Viéndolo tan mal vestido
    Piensan que es loco, ó truhan ;
    En fin, muéstranle el palacio,
    Por ver que quiere buscar :
    Sube alto en el palacio,
    Entró en la sala real,
    Halló que comia el rey,
    Don Tomillas á la par.
    Mucha gente está en la sala,
    Por él no quieren mirar......
    (Prim. y flor, II, 269-70.)