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comtesse, il se réveille en poussant des gémissements. Effroi de la comtesse (p. 254). Le comte lui fait part d’un rêve affreux qu’il vient d’avoir (p. 255). La comtesse conseille à son mari de reparaître à la cour de Charlemagne, où on ne l’a pas vu depuis cinq ans (p. 256). Grimaltos suit son conseil et part pour Paris avec ses chevaliers. Arrivé près de Paris, il envoie au roi un message auquel celui-ci refuse de répondre. Le comte entre alors dans Paris, se rend au palais et veut baiser la main du roi : celui-ci s’y oppose et, après lui avoir reproché sa trahison (p. 257), l’exile. Désespoir du comte en entendant cet arrêt. Il proteste de son innocence ; puis, sortant du palais, il se rend chez Olivier et y trouve Rolant (p. 258). Il prend congé d’eux après leur avoir juré que tant que l’auteur de son malheur n’aura pas été puni, il n’entrera pas à Paris. Il prend aussi congé de nombreux chevaliers, entre autres de Renaut de Montauban. La comtesse, apprenant la disgrâce de son mari, se jette aux pieds de son père et proteste de l’innocence du comte (p. 259). Le roi refuse de l’écouter. La comtesse part seule, sans suite, et retrouve bientôt le comte. Leur douleur (p. 260). Elle demande au comte la grâce de le suivre (p. 261). Ils sortent de la ville, accompagnés jusqu’à cinq milles par une foule de chevaliers qui s’intéressent à leur sort (p. 262). Enfin le comte et la comtesse s’éloignent seuls. Douleur de leurs amis. Les exilés traversent des solitudes sauvages. Le troisième jour ils atteignent un bois. La comtesse est brisée de fatigue, le comte l’encourage (p. 263). Arrivée près d’une fontaine, la comtesse met au monde un fils. Le comte l’enveloppe dans son manteau et la comtesse le nourrit. Ayant, du sommet d’une montagne, aperçu une mai-