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Tentative d’assassinat de Makaire sur Aiol dans la prison de Lausanne (fr. v. 8710 — it. I, 180).

Échange de messagers entre Louis et Makaire (fr. v. 8766 — it. I, 184).

Rapt des enfants d’Aiol par Makaire qui les jette dans le Rhône (dans le lac) (fr. v. 9186 — it. I, 192).

Fuite de Makaire avec Aiol et Mirabel à travers l’armée de Louis (fr. v. 9467 — it. I, 212).

Makaire conduit Aiol et Mirabel (Lionida) chez le roi Mibrien (Adrien) (fr. v. 9556 — it. I, 213).

Aiol s’enfuit de Pampelune et est conduit par des corsaires à Tornebrie (Trébizonde) (fr. v. 9807 — it. I, 217).

Prise de Lausanne (fr. v. 9525 — it. I, 218).

L’italien, on le voit, suit de très-près le poëme français, et ici, comme dans toutes les imitations italiennes[1], les noms français ont été italianisés, parfois même entièrement changés : Marchegai devient Marzagaglia ; Lusiane est remplacée par Luziana ; Ysabel par Lisabetta ; le roi Mibrien par le roi Adrien ; le comte de Bourges par Guida di Bagotte ; Mirabel par Lionida ; et ainsi des autres. Il en est de même pour les noms de lieux qui sont généralement changés : Parigi remplace Poitiers et Orléans ; Orlino est substitué à Langres, Roma à Pampelune. Quant à Ajolfo, le poëte le gratifie d’une généalogie remontant jusqu’aux Scipions de Rome : il est fils d’Elia qui par son père Guido, conte di Campagna, se rattache à la noble famille romaine.

  1. Cette remarque a été faite par M. G. Paris (Hist. poét. de Charl., 167) à propos de la chanson de Berte.