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xviij
aiol
Prestre, moigne, canoi-ne, clerc lissant v.385
Por Dieu n’obliés mi-e vostre mere 533
Matines et compli-e canterés 831
Les resnes en sont rou-tes, mais boins tu 923
Borgois et damoise-les et mescines 1064
Vavassor de la te-re, gentiex hom 1370
Amis, engenré fu-mes tout d’un pere 1504
Al port et al droit ave-ne m’amena 1604
Dameldé, » dist il, « pe-re droiturier 1914
Et dames et puche-les et garchon 2042
Quir nous bars et angil-les et saumons 2101
Sambler li poroit fe-me de valor 2108
Il orent cleres ar-mes et poignons 2360
Et crient lor ensei-nges a haut ton 2364
Ch’ert une pautonie-re mesdisant 2657
Né furent de Borgo-nge, la devant 2659
Mais ne set que respon-dre tant ne quant 2715
Vasal, vous n’estes mi-e trop sachant 2725
Cil borgois m’escarni-sent, bien le sai 3081
Quant il si par tans mai-ne tel barné 4381

Ces vers, réunis à ceux que nous avons déjà cités précédemment, prouvent amplement que nous avons affaire ici à une coupe différente de celle qui est employée dans le reste du poëme, coupe qui, nous l’avons dit, existe en italien et n’a pas lieu de nous surprendre en français.

Citons en terminant quelques rares vers où la coupe semble nécessaire après la 4e syllabe :

Ne felonie, traison porpenser v.309
Vos chevaus est maigres et descarnés 1156
Mais il est si povres et desnués 1207
Car il n’estoit ivres ne estordis 2781
Dieus, » dist il, « pere qui tout as a baillier 2828
Teus m’escarnist ore dont me vengrai 3085
Fols fu et fel et malvais losengiers 3548