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XVIII
PRÈS DU MALHEUR.
Vous pour qui l’existence est une route aisée,
Vous qui ne connaissez ni les pleurs, ni l’affront,
Oh ! comme vous devez, près d’une âme brisée,
Sentir pleurer vos yeux et rougir votre front !
Comme le bonheur doit vous sembler égoïste
Comme il doit être lourd au contact du malheur !
Et comme, près d’un cœur éternellement triste,
L’éternelle gaîté doit vous peser au cœur !