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Pour eux les bois touffus n’ont plus de rêveries,
Les fleurs plus de parfums, plus d’herbe les prairies,
Les sources plus de pur cristal ;
Les rayons du soleil blessent leurs yeux arides,
Et quand ils vont, pensifs, de solitude avides,
Le chant des oiseaux leur fait mal.
Ah ! c’est que pour ces cœurs abreuvés de tristesse,
Il n’est pire tourment que de frôler sans cesse
Et de toutes parts, le bonheur ;
Et de voir, au printemps, dans toute la nature,
Fleurs, forêts, prés, buissons, sources, oiseaux, verdure,
Tout changer, hormis leur douleur.