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XI

HARPES ÉOLIENNES.


Sur les sombres sapins, océan de verdure,
La lune verse à flots ses mouvantes clartés ;
Un immense sommeil plane sur la nature,

Tous les bruits se sont arrêtés.


Seule, aux baisers du vent, la harpe éolienne
Dans la nuit qui se tait jette son long soupir :
On dirait les accents de quelque voix humaine

Qui se réveille pour gémir.