Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/51

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Et la cloche, comme une folle,
Chante la fête du Seigneur.


II



Tout à coup la porte rustique
De la vieille église gothique
Grince et s’entr’ouvre avec fracas,
Et dans la rue ensoleillée
Frôlant la foule agenouillée
Le cortége va pas à pas.

D’abord, c’est le suisse en tenue ;
Puis la bannière, retenue
Par quatre longs cordons dorés ;
Vêtus des plus belles étoles
Les chantres, disant les paroles
Et les cantiques consacrés ;