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Quittant la place chaude aux pieds des grands chenets,

Le lévrier, à pas muets,
Sitôt qu’il voit l’enfant paraître,

Se dirige vers lui, pose sur ses genoux

Sa bonne tête à l’œil tendre, aux poils roux,

Et lèche doucement la main du jeune maître.

Cependant dans un cadre orné de crêpe noir,

Un cavalier semble tout voir,
Engoncé dans sa fraise neuve :

Sous sa moustache fière un sourire a passé :

Humide et doux, son œil a caressé

Dans un même regard son enfant et sa veuve.