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Sur les genoux grimpe, s’élance,
III
À cette douce voix, à ce tendre baiser Que le chérubin vient poser Elle rit, et chassant le passé douloureux, Rend à l’enfant, parmi ses blonds cheveux, Un de ces bons baisers comme en savent les mères. Bouillonne et colore en passant Son cœur, comme enchaîné, s’est soudain délié ; Elle revit : tout paraît oublié Près de l’être adoré qui sur elle se penche. |