Sa jeune bouche a pris le pli Sous le corsage noir, la fraise au col bombé, Son dos se penche, étroit, un peu courbé, Et son sein, par instants, se soulève et soupire. Elle suit, comme un sphinx rêveur, Sur son corps délicat, de moments en moments, On voit passer, par courts frémissements, Le récent souvenir d’une amère tristesse. L’encadre dans ses deux coussins Et du soleil couchant les rayons inclinés Pointillent d’or les lambris blasonnés ; Et, dans le fond ombreux, le grand lit à colonnes. |
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