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IV

LA MORT DE ROLAND[1].


À M. LÉON GAUTIER.


Tere de France, mult estes dulz pais…
(ch. de roland.)


Grands sont les coups d’épée et rude la bataille.
Sa Durandal au poing, qui bien tranche et bien taille,
Tombé de Veillantif, son bon cheval, Roland
Ivre, le front brisé, percé de coups, sanglant,

  1. Sauf quelques vers au commencement et à la fin, cette pièce est une imitation presque littérale d’un passage de l’ancienne Chanson de Roland. (V. Éd. Léon Gautier, vers 2259-2396.)