Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/169

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il nous faut goûter le bonheur
Des confiances mutuelles,

Et dans ce monde seuls tous deux
Quand l'un près de l’autre nous sommes,
Oublier, les yeux dans les yeux,
Le temps, les choses et les hommes !

Voilà ce que ton cœur lira
Dans ce cœur que je t’abandonne ;
Voilà tout ce que te dira
Ce bon baiser que je te donne :

Pour me répondre, rends-le-moi,
Et, dans une extase infinie,
Tu sentiras vibrer en toi
À ton âme mon âme unie !