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Un an ! — Pour moi je n’en crois rien :
Malgré le printemps, ce vaurien
Qui déjà presse sa venue,
Le calendrier est menteur,
Car si j’en juge par mon cœur,
C’est hier que je t’ai connue !
Un an ! — Pour moi je n’en crois rien :
Malgré le printemps, ce vaurien
Qui déjà presse sa venue,
Le calendrier est menteur,
Car si j’en juge par mon cœur,
C’est hier que je t’ai connue !