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Tout ton corps, vibrant encore
Du dernier de mes baisers !

À lui tes ardentes fièvres,
Et ces mille mots charmants
Qui voltigeaient sur tes lèvres
Dans nos longs embrassements !

À lui ce bonheur immense
Pour lequel on eût jeté,
Vivant, toute une existence !
Mort, toute une éternité !

À lui toi, toi bien entière,
Et ton amour étouffant
Fait de fiertés de panthère
Et de faiblesses d’enfant !

À lui surtout tes caprices
Renouvelés chaque jour,
Interminables supplices
Dont tu criblais mon amour !