Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/125

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Sans un seul mot, sans un aveu,
Dans ces expansions bénies
Nos deux âmes s’étaient unies,
Sans un seul mot, sans un aveu.
Au couchant, le soleil en feu
Avait des splendeurs infinies…
Sans un seul mot, sans un aveu,
Nos deux âmes s’étaient unies.

Non ! vous n’avez point oublié
Ce moment si doux et si tendre !
Vous avez beau vous en défendre…
Vous ne l’avez point oublié !
De ce jour, mon cœur s’est lié
À ne plus pouvoir se reprendre…
Non ! vous n’avez point oublié
Ce moment si doux et si tendre !

Et quand vous demandez pourquoi,
Pourquoi j’aime la violette,