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« Je remonte au soleil dont la clarté me tente,
Plus fort de ton adieu, loin d’en être affaibli :
Te laissant reposer sous ta tombe récente,
Dans la nuit du passé, mais non pas de l’oubli.

« Dors, dors en paix au sein de ce profond silence !
En mourant tu m’as pris quelque chose de moi :
Mais j’ai, pour aborder la vie où je m’élance,

Encore assez de foi ! »