avec la longueur des ondes lumineuses propagées, et n’est pas la même pour les rayons bleus et pour les rayons rouges ! Conséquence choquante et bien difficile à admettre.
La nouvelle loi de composition des vitesses donnée par Einstein rend compte, au contraire, immédiatement, et avec une extrême exactitude, des résultats de Fizeau. Ceux-ci sont en contradiction avec la loi classique.
Les faits, arbitres et critères souverains, montrent ici que la mécanique nouvelle correspond à la réalité, l’ancienne non, du moins sous sa forme traditionnelle.
Et voilà qui déjà nous fait toucher du doigt la beauté, la vérité profonde (la vérité scientifique étant ce qui est vérifiable) de la doctrine einsteinienne. Voilà qui nous démontre dès maintenant en quoi, magnifiquement, une théorie scientifique, une théorie physique se distingue d’un système philosophique arbitraire et plus ou moins cohérent.
L’expérience, juge suprême, décide en faveur de la mécanique einsteinienne, contre la mécanique classique. Nous en verrons d’autres exemples. Nous n’en trouverons aucun qui prononce en sens contraire.
Mais voici bien autre chose. La nouvelle loi de composition des vitesses, et l’existence d’une vitesse-limite égale à celle de la lumière, peuvent s’exprimer dans un