Page:Nordmann - Einstein et l’univers, 1921.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE QUATRIÈME

LA MÉCANIQUE EINSTEINIENNE

La mécanique fondement de toutes les sciencesPour remonter le cours du tempsLa vitesse de la lumière est une limite infranchissableL’addition des vitesses et l’expérience de FizeauVariabilité de la masseLa Balistique des électronsGravitation et lumière des microcosmes atomiquesMatière et énergieLa mort du Soleil.
L orsque Baudelaire écrivait :
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,

il ne pensait, comme les physiciens de son époque, qu’à ces déformations statiques connues depuis qu’il y a des hommes et qui regardent. Ce que nous avons vu de l’espace et du temps einsteiniens nous montre qu’il doit exister, en outre, des déformations cinématiques à l’abri desquelles ne se trouve aucun objet sensible, si rigide et indéformable qu’il paraisse.

Le mouvement déforme donc les lignes bien plus que ne pensait Baudelaire, et même celles des plus marmoréennes statues. Cette déformation-là, qu’il faut aimer