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CHAPITRE DEUXIÈME
LA SCIENCE DANS UNE IMPASSE
La vérité scientifique et les mathématiques ‖ Le rôle exact d’Einstein ‖ L’expérience de Michelson, nœud gordien de la Science ‖ Les hésitations de Poincaré ‖ L’hypothèse étrange mais nécessaire de Fitzgerald-Lorentz ‖ La contraction des corps en mouvement ‖ Difficultés philosophiques et physiques.
e serait folie de prétendre pénétrer dans les
moindres recoins des nouvelles théories d’Einstein,
sans le secours de la tarière mathématique.
Je crois pourtant qu’on peut donner au moyen du
langage ordinaire, c’est-à-dire par des images et des
raisonnements verbaux, une idée assez approchée de
ces choses dont la complexité se modèle d’habitude
sur le jeu infiniment subtil et souple des formules et
des équations analytiques.
Après tout, la mathématique n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un langage particulier, une sorte de sténographie de la pensée et du raisonnement. Son objet est de franchir les méandres