l’espace comme Newton, et en rapportant vos mobiles gravitants à des axes privilégiés purement newtoniens, et pour lesquels certaines conditions de symétrie sont réalisées.
Toute cette fine et profonde critique de M. Painlevé est à rapprocher de celle de Wiechert qui a déniché diverses autres hypothèses introduites, chemin faisant, dans les calculs d’Einstein.
En définitive, celui-ci paraît ne s’être pas complètement dégagé des prémisses newtoniennes qu’il répudie. Il ne les dédaigne pas autant qu’on pourrait croire et ne craint pas, à l’occasion, de les appeler à son secours, quand il s’agit de faire aboutir le calcul.
C’est proprement un peu adorer ce qu’on a brûlé.
Pour se tirer d’affaire, les einsteiniens répondront sans doute que s’ils introduisent des axes newtoniens, au cours de leurs développements, c’est pour rendre le résultat du calcul comparable à celui des mesures expérimentales. Les axes ainsi introduits dans les équations ont pour les relativistes cet unique privilège d’être ceux auxquels les expérimentateurs rapportent leurs mesures. Mais on conviendra que ce n’est pas là un mince privilège.
Ce n’est pas tout. Le principe de relativité généralisée dit en somme ceci : tous les repères, tous les systèmes de référence sont équivalents pour exprimer