que celle des électrons externes, sensiblement plus grandes, car ces électrons tournent à des vitesses énormes. Le calcul montre alors que, dans ces conditions, chaque raie du spectre d’un élément chimique doit être en réalité composée d’un ensemble de plusieurs petites raies fines et juxtaposées. C’est précisément ce qui a été postérieurement (1916) constaté par Paschen. Il a trouvé que la structure des raies fines est très rigoureusement celle qu’annonçait Sommerfeld. Étonnante confirmation de l’hypothèse faite : exactitude de la nouvelle mécanique !
Mais ce n’est pas tout. On sait que les rayons X sont des vibrations analogues à la lumière, de même origine, mais de longueur d’onde beaucoup plus courte, c’est-à-dire d’une plus grande fréquence. Donc, tandis que la lumière provient des électrons extérieurs de ce petit système solaire en miniature qu’est l’atome, les rayons X proviennent des électrons les plus rapides, c’est-à-dire les plus proches du centre. Il s’ensuit que la structure particulière des raies fines, due à la variation de la masse électronique avec la vitesse, doit être bien plus marquée encore pour les raies des rayons X que pour les raies spectrales de la lumière. C’est effectivement ce que l’expérience a constaté. Les chiffres caractérisant les faits observés correspondent exactement aux calculs de la mécanique nouvelle, à la variation prévue de la masse avec la vitesse.
Il est donc établi que les phénomènes qui ont lieu dans le microcosme de chaque atome obéissent aux lois