Nous avons déjà vu que le mysticisme est un des symptômes
principaux de la dégénérescence. Il apparaît si généralement
à la suite de celle-ci, qu’il n’est guère d’observation
clinique de dégénérés où il ne soit consigné. Citer ici des
autorités est à peu près aussi inutile que de le faire à l’appui
de l’affirmation que, dans la fièvre typhoïde, on observe une
élévation de température. Reproduisons donc seulement
cette constatation de Legrain : « Les idées mystiques doivent
être mises au bilan de la folie des dégénérés. Il est deux
états où elles sont observées : ce sont le délire épileptique
et le délire hystérique [1] » . Quand Fédéroff, qui mentionne
le délire religieux et l’extase parmi les phénomènes
accompagnateurs de l’attaque hystérique, en fait la spécialité
de la femme, il commet une erreur, car ils sont au
moins aussi fréquents chez les hystériques et dégénérés
mâles, que chez les malades du sexe féminin [2].
Que faut-il entendre par cette expression un peu vague :