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SOULEVER, v. a . (snblevare.) lever quelque chose de lourd à une certaine hauteur : - un fardeau. - La tête, la lever un peu, en parlant d’un malade. Les vents soulèvent les flots. (Buff.) | - des lempêtes. (Boss.) | Exciter l’indignation : son insolence souleva tout le monde contre lui. | Exciter à la révolte : - un peuple de mutins. (Boil.) Se -,v. pr. tout mon sang se soulève. (Volt.)- v . n . le cœur me soulève. j’ai mal au cœur. Cela me fait soulever le cœur, me donne envie de vomir.

SOULGAN, s. m. petit quadrupèdc de Tartarie qui tient du lièvre et du rat.

SOULIER, 1, m. -/1~, {~olea.) chaussure de cuir, etc. qui convr~ loulle pied, el a’attacbe par df’SSus. 1JI n’ilrilil p11s tle-, (Mol.) il était Jilrt pauvre.

SOULIGNER, v. a . tirer UDe ligne sous nn mot. sons une pbrase.

SOULOIR, v. n . - ltJ11r, (solrre.)avo!r cou- turne; v. m .

SOUMETTRE, v. a . - mMre, (submillere.) réduire sous la puissance: - des peuples il sun empire. 1-les 11ul~s à notre opinion. (Volt.) Soutnellflz rotre tJrlfUI!il. (Boil.) - ullfl cllose "u jufP!mtnl, à la critique de quelqu’un, dana l’inlt’lllion de déférer an jntr’m~nl qn’il en portera. - .i re:rllmtn de ’" raison ses plaisirs et ses peines. (Barth.) St! -,v. pr. st!- 11u:r caprices d’autrui. (Boil.)

SOUMIS, SE, part. de soumel/rt!, dépendant: /,s prorinces soumises .; son tmpire. (Ma11.) 1 Docile: - i Ditu seul. (Masa.) 1 BespeelueUI: un cœur pur tl -.(Volt.)

SOUMISSION, s. f . - cion. dhposi lion • obéir: - ent1ëre .; fil rolonlt! tic Dil’u. (Fiéch.) - obéissance:jej.ruis ctmlenttle Sil- . -T .de 6n. en- cagement de payer une somme.- Au pl. prupo- •ilion5de se soumellre,- Respect d’un infrrirur.

SOUMISSIONNAIRE, 1. m . ~io11ère, qui fail sa soumission pour un paiement, pour une entreprise.

SOUMISSIONNER, v. a. - ciollfJr, s’enpgrr par écrit à payer tant d’une acqni.ition, il e1écnl• r un onvrage. à faire une fonrnilure 1 tel prix, - u11 t/omai11e, une fourm~utvJ.

SOUPAPE, s. f. sorte de languette, qui dans une pompe, un tuyau d’orgue, etc. se lève et se baisse pour donner passage à l’eau, au vent.

SOUPÇON, s. m . (snspicio.) croyance désavall- rageuse acc01upagnée tle don Ir. Cœur e:rempl tk -,qui ne >OU)I•;onne rien.Contluüe f!Z~mpte de - , qni ne peul être soupçonnée: disslper les souprons. (Votr.) - Sirnple conjectnr•·. 1Appa- nnce légère: il a un - de lièrre. - Très-pt~tite quantité:- de livueur; fam.

SOUPÇONNABLE, adj. - çonil-, qni pent êlre sonp~onne.

SOUPÇONNER, v. a . - ço11er, ( suspicari.) avoir un soupçon sur... - vue/qu’un tl’un crin1e, (Ra.·.) -un oruil de mensonp. (Id.) -1 .,/idtJ- /ilt! de flll’lqu’ul/, 1Conjectn.rer: on J’ trourer/l pi!ul·êlrt/111 ordre ’JU’on Dt! soupronnilil p.. s . (Rolf.)

SOUPÇONNEUX, EUSE, adj. - -çOMII, euze, enclin à sonpçanner, défiant: ljT.rms -. (Roi!.)

SOUPE, s. f . (de l’il~l. zupp. ,. ) alirnenl tàil de bonillon et dt~ tr.• ncbes de pain. - Tranche de pain forlrnincr. · SOUPEAU, s. m.-pd, l.tois qui liu le soc d’une rharl’llr il Ort’ille5.

SOUPENTE, s. f . - pau - , grosses et larges


courroies qui tiennent suspendu le corps d’un carrosse. - Retranchement d’ais soutenu en l’air, et pratiqué dans un lieu, pour coucher des domestiques, etc. - de cheminée, lien de fer qui retient la hotte d’une cheminée de cuisine.

SOUPER ou SOUPÉ, s, m. (rae. soupe, qu’on y mangeait autrefois.) repas ordinaire du soir : après -. - s. m . tempa qui s’écoule du souper au coucher.

SOUPER, v. •· prendre le repas ordinaire du soir.

SOUPESER, v. a. -:rer,lever un fardeau avro la main. d e sonlenir fODr ju•er de son poid,. SOUl’EUR, s. m . (Volt.) celai dont le priacipal l’t’pas rst. de souper.

SOUPIERE, 11. f . vaae erenx ou J•oa seri la son po•,

SOUPIR, •· m . (saspirium.) respiration forte et prolongée, causée par l’,,mour, la tr.slease, ele.ltJurs soupirs ll’osi’IJ’tinl ~c/llfl!r, (llartb.) - Par t’JI, sen liment de l’amonr: c’es/ foofo/ de ses -. u derm’er -, le dernier moment de la vie.- T . de mu;. pvse du liera ou du quart d’nne mesure.

SOUPIRAIL, s. m . (1. m .) (spiraculum.) ouverture pour aérrr, éclairer une cave, un souterrain.

SOUPIRANT, s. m . amant; fa m.

SOUPIRER. v . n.(susplrare.) pon11rrdes son- pirs:- di! dollltJur, ti’ilmour, tM rtllfrtl. 1 Dé· si rer ardrmmeol: -pour une (tmiDe, eu être amour~ux. ulufrtl.fpour ’lili .1on cœur so11piivJ. {J.J, o .) -après une chilrp; ilpr~s une /{loin immortelle. ( .t"lécb.) - V, a. - sts ptJines, - fts malfteurs de .Sion. (Bac.) us nrs fUll sou- pir•il Tiltu/11!. (Bo’l.)

SOUPLE, adj. (sapplex.) maniable, tlfxible: 611- /tlleur, jilrrcl, osier -. 1Docile, eomplai.anl, soumis: rille/- .:ru loet’s. (Uoil.J voyez GANT.

SOUPLEMENT, adv. avec souplesse.

SOUPLESSE, s. f . - pièce, flexibililé de corps. || - d’esprit, de caractère. Tours de -, subtilité, moyens artificieux d’arriver à ses fins.

SOUQUENILLE, a. f.(ll. m.) (b. l. succania.), long surtout de grosse toile à l’usage des palfreniers, etc.

SOURCE, s. f. eau qui commence à sourdre, à sortir de terre, pour continuer son cours : trouver une - . - Endroit d’où elle sort : sources du Nil. || Principe, cause, origine : remonter à la - d’un bruit. (Rac.) La vérité est la - des vrais plaisirs. (Mass.) La fierté prend sa - dans la médiocrité. (Id.)

SOURCIER, s. m . -cié,celui qui prétend avoir la faculté de découvrir les sources.

SOURCIL, s. m. -ci, (supercilium.) poil en forme d’arc au-dessus des cils. | Froncer le -, témoigne un mécoutentement : les sourcils de la fierté. (Volt.)

SOURCILIER, s. m . muscle du sourcil.

SOURCILLER, v. n. (ll. m.)remuer les sourcils ; il s’emploie ordinairemenl avec la négative. | Il n’a pas sourcillé, il n’a laissé paraître sur son visage aucune altération.

SOURCILLER, v. n . (ll. m.) (Buff.) sortir en petites sources.

SOURCILLER, adj. m. trou - , qui se trouve à l’os coronal.

SOURCILLEUX,EUSE, adj. haut, élevé. | Monts, rochers - ; st. poét.

SOURD, DE, adj. surdus.) qu’un défaut de l’organe de l’oule empêche d’entendre. Faire le -,