frappée qui vînt à profit. Toutes furent dilacérées et étrippées.
— Punition, dit Homenaz, et vengeance divine !
— Au Mans, dit Eudémon, François Cornu, apothicaire, avait mis en cornets quelques feuillets des saintes Décrétales. Je désavoue le diable, si tout ce qui fut dedans empaqueté ne fut à l’instant empoisonné, pourri et gâté : encens, poivre, girofle, cinnamone, safran, cire, épices, casse, rhubarbe, tamarin, généralement tout, drogues, guogues et senogues.
— Vengeance, dit Homenaz et divine punition !
— À Paris, dit Carpalim, Groinguet, couturier, avait employé quelques vieilles Clémentines (Décrétales) en patrons et mesures. Ô cas étrange ! tous habillements taillés sur ces patrons furent gâtés et perdus : robes, capes, manteaux, sayons, jupes, casaquins, collets, pourpoints, cottes, gonnelles, vertugales. Groinguet, cuidant tailler une cape, taillait la forme d’une braguette ; au lieu d’un