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litude, à nos jolis bosquets, à nos rendez-vous, à nos jeux. Cependant, je ne pus me défendre d’une vive curiosité, lorsque après la déroute du Mans, mon frère, arrivé précipitamment au château, nous annonça que nous y verrions le soir même un jeune officier échappé comme par miracle aux désastres de cette journée, et que c’était le chevalier de Mondyon.

Le chevalier de Mondyon ! m’écriai-je.

— Eh bien ! oui, dit Thérèse, il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans.



— C’est le nom de mon cousin, reprit Henriette qui n’avait pas encore remarqué mon étonnement. Il arriva enfin, et j’es-