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sons éparses, presque toutes délaissées à cause de la guerre, un moulin abandonné sous une chute d’eau qui avait tari, les restes d’une chaumière incendiée qui laissait encore apercevoir, entre ses pans de murailles noircis, les vestiges du foyer domestique autour duquel se passèrent tant d’agréables veillées ; enfin quelques huttes pyramidales bâties en lave, où se réfugient, après leurs travaux, les pauvres gens qui viennent tirer de la pierre des carrières voisines.

Ce sentier devint notre promenade accoutumée, parce que l’amie de Thérèse se trouvait ordinairement à moitié chemin. Elle s’appelait Henriette de F… et elle était noble ;