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Thérèse avait une amie qui demeurait à une demi-lieue de la ferme, dans un petit château agréablement situé, qu’on voyait depuis la montagne de la Croix, et dont les vergers en amphithéâtre étaient couronnés par une plate-forme plantée de cerisiers.

Au bas s’étendait un joli jardin baigné par le ruisseau qui venait un peu plus loin, à travers un vallon creux, ombragé de jeunes hêtres, arroser les coteaux de Sancy.

Le sentier, profondément encaissé dans une gorge étroite, serpentait entre deux collines peu élevées, mais qui se développaient sur un long espace. La vue n’y était distraite que par un petit nombre de mai-