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faisaient apprécier le bonheur de trouver un asile pour quelques jours, en attendant une occasion plus facile de me réunir à mes malheureux camarades ; le bonheur de me trouver surtout dans la maison de M. Aubert, dont quelques circonstances développaient de plus en plus à mes yeux le généreux caractère.

Il résultait de tout ce que j’entendais, comme de tout ce que j’avais présumé d’abord, que M. Aubert, engagé dans les premiers mouvements de la révolution par irréflexion ou par enthousiasme, avait continué à suivre sa marche par raison et par vertu, pour tirer au moins quelque parti de la juste influence d’une