Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/222

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Alors je me levai, parce que je compris que tout était fini ; je me dirigeai vers un endroit écarté de la forêt voisine ; je m’y dépouillai des habits de Jeannette ; je repris mon uniforme, et je suivis au hasard la première route qui s’offrit à moi.

Je marchai plusieurs heures sans rencontrer personne, ou sans exciter d’autre sentiment que la surprise. Enfin, arrivé aux portes d’une ville dont j’ignore le nom, je fus arrêté par des soldats et amené en prison.

Huit jours se sont passés depuis. On me juge demain.


FIN