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tellement ma vie, que j’éprouvai que le bonheur même ne la prolongerait pas.



— Oh ! n’approche pas, dit Thérèse, n’approche pas, si tu n’as pas eu la petite vérole !…

— J’ai eu la petite vérole, lui dis-je en m’appuyant sur son lit, car j’avais peine à me soutenir, et en couvrant de baisers et de larmes sa main qu’elle venait de m’abandonner :

— J’ai eu la petite vérole.

Je n’en étais pas bien sûr, et combien j’aurais voulu être sûr du contraire pour espérer de souffrir du même mal, et de courir les mêmes dangers !…

Thérèse avait pressé ma