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cisément pourquoi ; une fille se pencha vers elle, et lui dit avec une expression singulière :
— Antoinette est arrivée !…
J’observai un mouvement, et j’entendis un cri sourd, un cri voilé qui ne me rappelait pas distinctement la voix de Thérèse ; elle se souleva sur son lit, et demanda :
— Où est-elle ?
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/56/Nodier_-_Th%C3%A9r%C3%A8se_Aubert%2C_1896_170.png/400px-Nodier_-_Th%C3%A9r%C3%A8se_Aubert%2C_1896_170.png)
Ce n’était pas Thérèse comme je l’avais vue ; son teint était animé d’un éclat extraordinaire, qui contrastait avec la pâleur livide de son front ; ses yeux étaient tournés sur moi, et je ne trouvais pas ses regards. Je songeai à la petite vérole que je devais avoir eue peu de temps après