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allez mourir !… et je répondis : J’y vais.

J’arrivai à Sancy sans trouver personne, ou plutôt j’évitai quelques enfants qui gardaient leurs troupeaux sur les revers de la côte, et qui auraient pu me dire ce qui se passait. La porte était ouverte, les domestiques n’y étaient point. Thérèse couchait dans la seconde chambre, il y avait beaucoup de monde, les domestiques, les amis, les médecins auprès de son lit.

J’entrai le plus doucement possible ; mais je remarquai qu’on parlait ; je m’avançai, sans précaution, jusqu’à l’endroit où elle devait me voir.

Elle ne me vit cependant point : je ne compris pas pré-