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chot… Tout ce que j’ai aimé dévoué à l’échafaud… sacrifié aux absurdes rêveries de quelques forcenés… et j’ai des habits de femme ! Ô Adolphe ! vous avez des habits de femme, et vous ne manquez cependant des vêtements et des armes d’un homme ; tout cela est à votre disposition, et vous portez des habits de femme, et vous croyez jouir de votre force et de votre raison ! ah ! cette pauvre créature, cette femme privée de sens, qui vient de vous parler, qui vous mépriserait si elle savait qu’un soldat est caché sous les habits de la servante de ferme, Henriette est mille fois plus homme que vous : s’il lui restait, comme à vous, un