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minique revint de très bonne heure, après une absence si courte, qu’elle m’avait à peine donné le temps de l’impatience et de l’inquiétude. Il était rayonnant de joie.

— Notre maître n’est plus en prison, me dit-il, quand il eut pris le temps de rassembler ses idées et la force de se faire entendre.

— Il n’est plus en prison ! m’écriai-je. Mais où est-il ? le savez-vous ?

Dominique me regarda d’un air embarrassé.

— Je n’en sais rien à la vérité, mais ce qu’il y a de certain, c’est que M. Aubert n’est plus dans la prison où je l’ai vu, et qu’il n’a été transféré dans aucune autre.