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est compromise. Allez donc à Sancy, chère Antoinette ! c’est son père qui vous en prie ! et surtout ne parlez pas de ma captivité, ni devant ma vieille mère, ni devant ma pauvre Thérèse. Je vous répète que cela n’en vaut pas la peine. Ma captivité va finir.

Pierre Aubert. »

Cette lettre me causait de vives alarmes sur le sort de Thérèse. Elle ne me rassurait que faiblement sur celui de M. Aubert, dont je ne comprenais point les ressources et les espérances.

La permission de Dominique lui donnait le droit d’entrer dans la prison tous les jours. Je résolus d’attendre au lendemain. Ce jour-là, Do-