Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/153

Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’état où ce dernier événement va nous laisser, je ne vois rien de mieux à faire pour vous que de retourner à Sancy. Je vous y engage d’abord dans votre intérêt, parce que cette maison restera votre asile tant que vous aurez besoin d’un asile. Plus tard, d’ailleurs, ma fille peut devoir son bonheur à la liaison qu’elle a contractée avec vous, et trouver dans votre amitié, dans votre protection, le prix des faibles services de son père. Elle a besoin de vous dès aujourd’hui. On m’écrit à deux reprises qu’elle est malade, qu’elle est fort malade, et j’ai peur encore qu’on ne me dissimule à quel point la vie de ma Thérèse