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tenant de ne pouvoir mettre un terme au vôtre. Je n’ai d’ailleurs aucun danger personnel à courir, ou plutôt j’ai une certitude si positive d’échapper incessamment à tous les dangers qui me menacent, que si je vous recommande de détruire ma lettre, c’est dans la vue de ne pas compromettre vos secrets et votre existence. La mienne est devenue inutile aux malheureux, et si elle devait se terminer à la suite d’un jugement, la confiscation priverait ma famille de ses dernières ressources. C’est pour cela que j’ai résolu d’être libre et que je m’en suis ménagé les moyens. Je vous jure que tout a réussi pour cela à ma satisfaction. Dans